Un accident rare souligne les dangers d’un pont d’envol

  • Dernière mise à jour le 12 octobre 2008.

La mort, dans la nuit du 4 octobre, d’un marin sur le pont d’envol du porte-avions Dwight D. Eisenhower était un accident tragique mais heureusement rare.

En protection
Sailors act as "prop safeties" as a C-2A Greyhound from the "Providers" of Fleet Logistics Support Squadron (VRC) 30 performs pre-flight checks on the flight deck of the Nimitz-class aircraft carrier USS John C. Stennis (CVN 74). © Josue L. Escobosa / US Navy

Avec des milliers de lancement et d’appontage effectués sur les porte-avions américains, les historiques de la Navy montrent que le décès de ce marin est l’un des rares à être survenu dans cet environnement de travail incroyablement hostile.

Aucun détail n’a été rendu public en raison de l’enquête en cours, à part qu’il a été heurté par un chasseur F/A-18F Super Hornet pendant un catapultage de nuit.

Les marins qui travaillent sur le pont d’envol savent que cela exige une vigilance constante — et pour d’excellentes raisons.

Depuis 1980, ce marin est le 35è à décéder sur le pont d’envol. C’est 2 décès de plus que le nombre de marins américains tués en faisant de la moto pour la seule période juin 2007 - juin 2008. 7 autres marins ont subi, toujours depuis 1980, des “incapacités permanentes totales”.

La plupart des blessures ou des décès surviennent lorsque les marins sont heurtés par des avions qui manoeuvrent, aspirés par les prises d’air des réacteurs, frappés par des avions lors du catapultage ou des hélices en rotation, ou poussés à la mer par le jet du réacteur. Ces dangers sont présents lors du travail quotidien des équipes de pont d’envol.

“Quand vous mettez un oiseau sur un chat, il peut arriver beaucoup de choses.”

Source : Navy Times (Etats-Unis)