Après être sorti du bassin en aout, le porte-avions (…)
Le journal officiel du Brésil a publié mercredi un (…)
Un porte-conteneur iranien, le MV Iran Deyanat qui reliait la Chine à Rotterdam, a été attaqué en aout dernier par des somaliens. Ce qui le rend très différent des autres navires attaqués, c’est que les pirates auraient refusé de le libérer, même contre une rançon de 2 millions de $.
Le MV Iran Deyanat appartient à l’Islamic Republic of Iran Shipping Lines (IRISL) — une compagne d’état gérée par l’armée iranienne qui a été sanctionnée par le Département US du Trésor le 10 septembre dernier. Selon le gouvernement US, la compagnie falsifie régulièrement les connaissement afin de cacher l’identité des propriétaires des marchandises transportées, utilise des termes génériques pour décrire les cargaisons pour éviter l’attention des autorités maritimes, et utilise des entités tiers pour contourner les sanctions mises en place par les Nations Unies, afin de faciliter la prolifération d’armes pour le ministère iranien de la défense.
Le MV Iran Deyanat a appareillé à la fin juillet de Nanjing (Chine) et, selon son manifeste, doit se rendre à Rotterdam, où il doit décharger 42.500 tonnes de minerai de fer et de "produits industriels" achetés par un client allemand. Il est arrivé dans le golfe d’Aden, selon des responsables somaliens, avec une avance suspecte. Alors qu’il ne faut normalement que 4 à 5 jours pour remonter la mer Rouge, le MV Iran Deyanat devait, lui, mettre 7 jours pour atteindre Suez. Une escale discrète était-elle prévue le long de la mer Rouge ?
La composition de l’équipage du porte-conteneur alimente aussi les soupçons : la moitié est de nationalité iranienne — une proportion élevée pour un navire de commerce.
Après sa capture, le MV Iran Deyanat a été amené à Eyl, un ancien village de pêcheurs, et près d’une cinquantaine de pirates sont montés à bord. Au bout de quelques jours, les pirates qui étaient montés à bord ont commencé à présenter des problèmes de santé étranges, brûlure de la peau et perte des cheveux. Des sources indépendants indiquent que des pirates sont aussi morts.
Un accord sur une rançon de de 2 millions de $, qui avait été conclu le 6 septembre, n’a pas conduit à la libération du navire et de son équipage, sans qu’on sache pourquoi. Lorsque la compagnie IRISL a été sanctionnée par les américains, les négociations ont été complètement stoppées.
C’est là que les choses deviennent encore plus étranges. Selon la presse iranienne, 2 jours plus tard, les Etats-Unis auraient offerts 7 millions de $ pour le navire. La raison avancée par les iraniens est que les Etats-Unis voulaient fouiller le navires.
Selon le site Information Dissemination, des bâtiments de l’US Navy et de la marine nationale se trouvent au large d’Eyl, et attendent que le porte-conteneurs prenne la mer pour l’arraisonner et le fouiller. La rumeur qui veut que des armes chimiques soient à bord leur en donne le droit dans le cadre des résolutions de l’ONU.
Source : Information Dissemination (Etats-Unis)