À lire sur Le portail des sous-marins

Afin de remplacer le parc des E-2C vieillissant de la flottille 4F (ils ont été livrés par Northrop Gumman en 1998, 1999 et 2004), un contrat pour l’acquisition de trois E-2D Advanced Hawkeye a été signé en 2021 au profit de la Marine nationale. Ces appareils, qui devront être livrés en avril 2027, permettront de garantir une amélioration forte des capacités de guet aérien de l’aéronavale. L’arrivée de ces appareils exige une évolution des infrastructures au sol sur la BAN de Lann Bihoué, en particulier des hangars de l’EM4F.

En marge de la cérémonie dédiée aux sous-mariniers nivernais disparus, un acte protocolaire a été officialisé, concernant la Préparation militaire marine (PMM) Amiral Jacquinot, basée à Nevers. En effet, cette dernière s’est donné un parrain de circonstance, avec le sous-marin nucléaire lanceur d’engins Le Téméraire .

Après une période à terre de quatre mois, l’équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) d’Entrecasteaux a repris la mer le 23 septembre pour deux semaines d’entraînement individuel autour des îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie. Dans un contexte de reprise de charge post-rotary, plusieurs exercices ont été conduits pour que chaque marin se réapproprie ses rôles à bord.

Le 29 septembre 2024, en patrouille en mer caribéenne au Nord de Haïti, la frégate de surveillance (FS) Ventôse a profité de son déploiement pour mener un entraînement avec le Valiant, navire des garde-côtes américains (United States Coast Guard ou USCG).

Le 29 septembre, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing a effectué une escale technique à Port-Gentil au Gabon. Cette escale avait pour but de ravitailler le bâtiment en carburant et en eau dans le cadre de la mission CORYMBE.

Le 4 octobre 2024, une cérémonie de tradition de l’École des fusiliers marins (ECOFUS) s’est déroulée à Clohars-Carnoët. Après la traditionnelle revue des troupes par les autorités, les élèves de l’École ont été présentés au prestigieux Drapeau du 1er Régiment de fusiliers marins.

Du 23 au 26 septembre 2024, la division entraînement de la Force d’action navale (FAN) a organisé au large de Toulon une nouvelle édition de l’exercice Wildfire. Cet entraînement avancé, dédié à la lutte anti-drones (LAD) aériens, de surface, semi-immergés et sous-marins, avait pour objectif de préparer les unités qui seront prochainement déployées, à lutter contre ces menaces auxquelles elles se retrouveront potentiellement confrontées en opération.

Intégrée durant les mois d’août à septembre au groupe aéronaval (Carrier Strike Group - CSG) italien articulé autour du porte-aéronefs Cavour, la FREMM Bretagne a quitté le Task Group, poursuivant sa patrouille en direction de la métropole.

La Finlande accueillera un bâtiment de la marine nationale pour une escale. Le chasseur de mines Sagittaire accostera dans le port de Turku du 4 au 7 octobre. Le navire ne sera pas ouvert au public.

Depuis quelques mois, le centre d’information et de recrutement des forces armées (Cirfa) d’Épinal dispose d’une antenne permanente de la Marine. Une présence stratégique étant donné que le département est traditionnellement un gros pourvoyeur de marins.

Très attendue par les marines française et grecque, qui vont être les premières utilisatrices de ces bâtiments de combat de nouvelle génération, les frégates de défense et d’intervention (FDI) deviennent réalité. Ce programme complexe, qui a connu du retard, arrive à une étape cruciale avec le début imminent des essais en mer de la tête de série. Et Naval Group entend bien livrer les quatre premières unités entre 2025 et 2026.

Un porte-hélicoptères amphibie (PHA) a appareillé lundi de Toulon pour se prépositionner au large du Liban par « précaution », en cas de besoin d’évacuation des ressortissants français, a-t-on appris auprès de l’état-major des Armées. Il mettra « 5 à 6 jours » pour rejoindre la zone en Méditerranée orientale depuis le port de Toulon, selon cette source, et est équipé d’hélicoptères et d’un « groupement tactique embarqué » mobilisable en cas d’évacuation de ressortissants français, si celle-ci venait à être décidée.