La Grèce louerait 2 frégates françaises

  • Dernière mise à jour le 22 avril 2018.

La Grèce devrait recevoir dans les prochains mois 2 frégates françaises de type FREMM. Ils seraient mis en service au sein de la marine grecque en aout prochain, dans le cadre des efforts menés pour renforcer les capacités militaires du pays face aux tensions croissantes avec la Turquie.

La réception des frégates — probablement le Languedoc et l’Aquitaine — a été confirmée après un échange de lettres entre le premier ministre grec Alexis Tsipras et le président Emmanuel Macron et au plus haut niveau des armées des 2 pays.

La décision française de louer à la Grèce ces 2 frégates pour une durée de 5 ans est considérée comme un message ferme de soutien de la part d’une des forces militaires les plus puissantes en Europe. Cette semaine, le président Macron avait déclaré devant le Parlement Européen que la France défendrait « tout Etat-membre dont la souveraineté est attaquée. » « C’est une position que nous avons toujours eu à l’égard de la Grèce face aux menaces dans la Méditteranée orientale, » a-t-il précisé.

La coopération militaire entre la Grèce et la France a été un des sujets évoqués par Tsipras et Macron lors de la visite de ce dernier à Athènes en septembre dernier.

Des officiers de la marine grecque devraient embarquer à bord des 2 frégates après leur transfert au cours de l’été. L’objectif est de les rendre opérationnelles aussi vite que possible. Les frégates conserveraient l’intégralité de leur système de défense anti-aérienne.

A la fin de la location de 5 ans, la Grèce devrait recevoir sa première frégate Belh@rra, construite par Naval Group. La Grèce discute avec la France depuis 4 mois de l’achat de 2 à 4 frégates Belh@arra.

La France livrerait aussi des missiles anti-navires Exocet.

Des sources grecques interprètent la volonté de la France de louer les frégates FREMM comme la reconnaissance du besoin urgent que la marine grecque maintienne ses capacités opérationnelles non seulement en mer Egée mais aussi en Méditerranée orientale.

Source : Kathimerini (Grèce)