Pas de financement innovant pour les futures frégates FREMM

  • Dernière mise à jour le 26 janvier 2005.

François Lureau, délégué général pour l’armement, a confirmé que la France avait renoncé àutiliser un financement dit "innovant" pour développer les futures frégates àvocation multimissions (Fremm).

Ce système, qui permettait de recours à des financements bancaires, devait permettre de respecter la loi de programmation militaire 2003-2008 tout en repoussant une partie importante du financement des frégates à la prochaine loi de programmation.

"Nous avons estimé que les frais financiers étaient excessifs et que nous devions donc revenir à un financement budgétaire classique", a déclaré François Lureau, sans préciser où seraient trouvées les ressources budgétaires nécessaires.

La France, qui collabore avec l’Italie sur ce programme, a prévu de commander un premier lot de huit frégates pour un montant moyen de 280 millions d’euros hors taxe par bâtiment. Au total les besoins sont de 17 Fremm pour la marine française.

Les premiers bâtiments de série doivent être livrés en 2010 dans chaque pays, les dernières unités devant être reçues par les marines en 2017 en Italie et en 2018 en France.

La maîtrise d’oeuvre été confiée du côté français à Armaris, une filiale de la DCN et du groupe d’électronique de défense français Thales, et, côté italien, à Horizonte, un consortium réunissant les chantiers Fincantieri et Finmeccanica.

Ces frégates de 5.500 tonnes et d’une longueur de 128 mètres doivent remplacer dans la marine française l’ensemble des frégates et avisos chargés de la lutte anti sous-marine et de la surveillance de la navigation.

Source : Reuters