L’Espagne propose un de ses officiers de marine pour diriger la force navale européenne en océan Indien

  • Dernière mise à jour le 11 septembre 2008.

L’Espagne a proposé un de ses officiers de marine pour diriger la mission militaire navale et aérienne que l’Union Européenne pourrait envoyer dans l’océan Indien pour protéger de la piraterie les navires qui pêchent dans ces eaux, une mesure que les ministres européens des affaires étrangères devraient décider lors d’une réunion lundi prochain.

Cette annonce a été effectuée ce jeudi devant le Congrès des Députés espagnols par le premier ministre, José Luis Rodríguez Zapatero, qui répondait à l’inquiétude manifestée par un député de l’opposition.

Zapatero, qui a garanti que le gouvernement était conscient du problème, a expliqué que l’objectif est d’envoyer une force multinationale, puisqu’une opération uniquement espagnole sera peu opérationnelle et efficace compte-tenu de l’importance de la zone à surveiller.

Selon ce qu’il a expliqué, le gouvernement espagnol a lancé au niveau européen une initiative pour coordonner une action internationale avec des unités militaires navales et aériennes pour protéger les navires qui pêchent en océan Indien sous pavillon espagnol.

Cette force serait dirigée par une cellule de coordination contrôlée par le Comité de Politique et de Sécurité et l’Espagne, qui s’est montrée disposée à la diriger, a proposé de la confier à un officier de sa marine.

Il est prévu que, le 15 septembre prochain, le conseil des affaires générales et des relations extérieures prenne une décision sur la mise en marche de cette action commune de l’Union Européenne.

Le 31 juillet dernier, le gouvernement espagnol s’est réuni avec des représentants de pays intéressés pour participer à une opération de protection navale sous la direction de l’Espagne et de la France. Zapatero a garanti que tout ce qui était en son pouvoir était fait pour atteindre cet objectif.

La semaine dernière, 7 navires ont été attaqués au large de la Somalie et 103 marins pris en otage.

Source : Terra Actualidad (Espagne)