À lire sur Le portail des sous-marins

Le 1er mai, le pôle « maritimisation » de la division rayonnement de Brest avait un défi à relever : embarquer dans la même journée les préparations militaires Marine (PMM) d’Arras, Dunkerque, Laval, Nantes et Vendôme. Pendant près de 24 heures avec une nuit en mer pour certains, 170 cadres et stagiaires ont navigué à bord d’une armada de sept voiliers-école dont le grand trois mats barque Le Français, au contact de marins des forces et d’unités de la Marine croisées en rade de Brest.

Le 26 avril 2024, le patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai a appareillé d’Ushuaia après deux jours de relâche où il l’équipage a reçu un accueil tout particulièrement chaleureux de la part de l’Armada argentine.

Le porte-avions Charles de Gaulle est arrivé jeudi au quai K14 de l’OTAN, à Marathi, près de La Sude (Crête).

Un avion de guet aérien E2C Hawkeye de la marine nationale a effectué le 30 avril une mission opérationnelle sur le flanc est de l’Alliance Atlantique, et s’est ravitaillé sur la base aérienne de Borcea (Roumanie) au cours de l’exercice “Neptune Strike 24-1” organisé par l’OTAN.

Lundi 29 avril, un chalutier de Porto-Vecchio a remonté un engin explosif dans ses filets. Les plongeurs-démineurs de la Marine Nationale sont intervenus pour désamorcer l’objet, une munition historique, "issue probablement de l’une des deux guerres".

Créé en 1970 à partir de la salle des traditions de l’école fondée en 1856 à Lorient, le musée de tradition des fusiliers marins et commandos marine n’est accessible au grand public que depuis 2014 et son déménagement à l’entrée de la base de Lanester pour éviter d’entrer dans la zone militaire. Tenu par des bénévoles et ouvert que les mercredis ou sur réservation, il reste méconnu du grand public.

Vendredi 3 mai, à 18 h, à l’Espace culturel Kéraudy de Plougonvelin, l’association Aux Marins propose une conférence sur les nouveaux enjeux stratégiques maritimes. Gratuite et sans inscription, elle sera donnée par l’amiral Bernard Rogel, ancien chef de l’État-major particulier du président de la République et ancien chef de l’État-major de la Marine nationale.

Construit à Concarneau, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne bénéficie de son premier arrêt technique majeur, au port de Brest (Finistère) en ce mois mai 2024. On pourra visiter le navire lors des Fêtes maritimes, en juillet 2024 à Brest (Finistère).

Après une traversée mouvementée qui a permis d’évaluer la capacité des patrouilleurs outre-mer à naviguer par mer très formée, c’est dans des conditions plus clémentes que le patrouilleur Teriieroo a Teriierooiterai a franchi le cap mythique.

Exceptionnellement, une équipe de TF1 a pu embarquer à bord d’une frégate française qui opère en mer Rouge. Elle a pour mission de contrer les attaques des rebelles houthis contre les navires de commerce. Une menace constante, qui a déjà fortement diminué le trafic de cette route commerciale essentielle.

La goélette La Belle Poule fera escale à La Seyne, à partir de samedi et jusqu’à mardi prochain. Ce voilier école de la Marine nationale devrait être ouvert au public dimanche 5 et lundi 6 mai.

Embarquez pour une journée inoubliable à l’École navale le 9 mai 2024 ! Découvrez le monde maritime en rencontrant nos élèves officiers et les élèves de l’Ecole de Manœuvre et de Navigation. Explorez nos bâtiments, testez vos compétences au simulateur de passerelle, ou à l’atelier matelotage. Découvrez les secrets des équipes cynotechniques et des métiers de l’aéronautique au travers d’une présentation d’un hélicoptère de l’aéronautique navale !

Ce type d’exercice a pour objectif d’entraîner l’équipage à faire face à tout type de menace, dans l’incertitude, de façon à éprouver sa résilience, sa motivation, son engagement dans l’adversité, de la façon la plus réaliste qui soit, pour finalement vaincre au combat. L’équipage s’adapte ainsi au scénario et aux simulations des entraîneurs : avaries de combat, blessés ou pertes humaines… Bref mais intense, cet exercice est aussi l’occasion de gérer le potentiel humain et la fatigue.

C’est la Seine, l’un des deux bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM) de la Marine nationale basés à Toulon, qui a été chargé d’escorter le trois-mâts Belem. Ce dernier traverse actuellement la Méditerranée pour amener la flamme olympique depuis la Grèce jusqu’à Marseille, où il est attendu le 8 mai.

En vue du prochain exercice Baltops (exercice interarmées et interalliés amphibie dans le Grand Nord), le bataillon de fusiliers marins (BFM) Amyot d’Inville basé à Brest a délivré à certains de ses marins une formation de palmeur.

Le bâtiment hydro-océanographique Beautemps-Beaupré a appareillé ce mercredi matin après avoir passé plusieurs jours dans le port de Saint-Pierre. Dans une quinzaine de jours le navire accostera à Saint-Jean de Terre-Neuve puis continuera sa route vers le Groenland.

La dissuasion est un mode d’action à but négatif aussi ancien que la guerre. Visant à interdire les velléités d’action d’un adversaire, il a été pratiqué avec plus ou moins de succès en raison de son caractère aléatoire. Il repose sur le calcul des probabilités connu dès le XVIIe siècle.

Au cours de l’exercice Balikatan 24, la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire a développé l’interopérabilité avec les partenaires philippins et américains dans le Pacifique Sud.

Le 15 avril 2024, dans le cadre de son stage de remise à niveau opérationnelle, le porte-avions Charles de Gaulle et son groupe aérien embarqué (GAé) ont accueilli un plot de recherche et sauvetage au combat de l’armée de l’Air et de l’Espace. Suivant le scénario préétabli du « Livex » (exercice impliquant la confrontation simulée de deux parties) du 14 au 17 avril, il s’agissait de récupérer un pilote éjecté en territoire ennemi.

Les Forces de défense des Seychelles (SDF) ont travaillé en collaboration avec la marine française pour dispenser une formation visant à réduire les impacts des marées noires dans les eaux de l’archipel.

À Paris, on s’inquiète du nombre de relations et de mariages entre les sous-mariniers de la base de Brest, et des étudiantes venues de Chine. Car si la cité bretonne abrite la base des sous-marins nucléaires et plusieurs industries stratégiques à la défense du pays, elle compte aussi de nombreuses facultés renommées à l’international. Selon un rapport du Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN) de 2019, le nombre de mariages entre des militaires français basés dans la région et des ressortissantes chinoises aurait nettement augmenté en quelques années.

Étant donné que le ministère des Armées ne communique plus les taux de disponibilité, on ignore si les 27 hélicoptères NH-90 Caïman NFH [Nato Frigate Helicopter] de la Marine nationale volent davantage que par le passé. En revanche, une chose est certaine : leur capacité de détection sous-marine sera prochainement améliorée, grâce au travail que vient d’effectuer l’AEROLab, la cellule de l’aéronautique navale dédiée à l’innovation.

De nombreux spécialistes navals ont, à plusieurs reprises, appelé à renforcer les défenses anti-aériennes des frégates françaises de premier rang, et plus généralement, des navires de la Marine nationale. En effet, traditionnellement, la Marine française a privilégié le nombre de coques à leur armement, dans un contexte, il est vrai, de tensions géopolitiques moindres, et de vaches maigres budgétaires. Toutefois, la dernière intervention du ministre des Armées, le 26 mars, faisant notamment référence à la consommation de missiles Aster par les frégates déployées en mer Rouge, trace une perspective difficile à ignorer, tant par le ministère que par l’Amirauté.