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Cinq ans déjà et même plus si affinités. Apparemment, le conseil départemental de Loir-et-Cher est solidement amarré au Terrible, sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) pour encore plusieurs années. « Et il n’est pas question d’arrêter en si bon chemin un parrainage voté en 2018 à l’unanimité du conseil départemental ! Il renforce le lien Armée-Nation qui a permis la création en temps record d’une classe de préparation militaire marine de quinze jeunes accueillis au lycée Louis-Ampère de Vendôme (PMM) », soulignait Philippe Gouet, président du Département, lors de la commémoration très suivie du 11 Novembre marquée à Vendôme par une forte mobilisation de militaires. À ses côtés, les commandants des équipages du Terrible, les capitaines de vaisseau Matthieu Buchaillet et Jean-François Mangin, heureux des liens déjà tissés avec le Loir-et-Cher avec notamment des visites régulières d’élus, de collégiens et de lycéens sur la base de l’île Longue de Brest (Finistère).

Samedi 11 novembre, à l’occasion des cérémonies de l’Armistice de la Première Guerre mondiale, les jeunes de la Préparation Militaire Marine (PMM) de la base d’Aspretto à Ajaccio ont joué un rôle actif dans les commémorations qui ont eu lieu sur la place Campinchi. L’occasion de mieux connaitre ce programme de formation destiné aux jeunes de 16 à 19 ans qui suscite un engouement croissant chez les jeunes corses.

La Préparation militaire marine (PMM) a été créée il y a 50 ans à Belfort. C’est l’un des plus anciens centres de France. Former des marins alors que le département est l’un des plus éloignés des côtes peut sembler surprenant !

Du 23 octobre au 3 novembre, le Patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig et le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux ont participé à l’opération KURUKURU 23. Coordonnée par la Forum Fisheries Agency (FFA) des îles du Pacifique, cette opération a eu pour objectif de cibler et d’identifier les activités de pêche illicites, non déclarées et non réglementées (INN) dans le Pacifique Sud.

Imaginons un instant qu’un sous-marin nucléaire d’attaque subisse un accident majeur affectant la chaufferie, non loin de Toulon. Cet incident, susceptible d’engendrer un rejet radioactif dans les heures suivantes, c’est le scénario choisi pour l’exercice de sécurité nucléaire qui aura lieu le 22 et 23 novembre 2023 à Toulon, La Seyne, Ollioules et St-Mandrier. Cet exercice qui doit avoir lieu tous les trois ans, est cette année de très grande ampleur, puisqu’il concernera 4 communes et 7 000 personnes. Par ailleurs le dernier en date s’était déroulé en décembre 2019.